Information du : 27/01/2019

Tout ce qu'il me reste de la révolution

Du 1er au 3 mars nous recevrons Simon Bakhouche, l'un des acteurs de Tout ce qu'il me reste de la révolution, comédie jouissive interprétée et réalisée par la talentueuse Judith Davis.

Angèle (Judith Davis) avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez vous ratés et de ses espoirs à construire? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre…

Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. Ce père, c'est Simon Bakhouche que nous aurons le grand plaisir d'accueillir pour cette tournée bretonne. Acteur de cinéma (une vingtaine de films avec Arnaud Desplechin, Denis Podalydes, Coline Serreau...) et de théâtre avec une trentaine de pièces dont plusieurs collaborations avec le collectif l'Avantage du doute dont fait également partie Judith Davis et où est né Tout ce qu'il me reste de la révolution.

Une comédie qui redonne la foi en tout. (Télérama)

Une Bridget Jones avec des convictions (...) La crise existentielle drolatique d’une jeune fille très politisée. Un premier film bouillonnant et féroce. (Les Inrockuptibles)

De sa conception à sa réalisation, "Tout ce qu'il me reste de la révolution" porte en lui une utopie. Il le fait avec modestie, intelligence, subtilité et humour. (Positif)

Quelque chose du pur esprit de 68 rejaillit là, de manière simple et directe?: interroger le quotidien en l’interpelant, remodeler à la volée son cadre de vie, réclamer le droit à l’épanouissement. (Les Cahiers du cinéma)

Ce premier film politique en forme de comédie légère nous apporte le bonheur, ici et maintenant. (Bande à part)

Adapté de sa pièce de théâtre créée avec sa troupe, Judith David reprend le personnage d’Angèle dans cette comédie politique pétillante et pleine d’amour. (CNews)

Le talent de Judith Davis, actrice, scénariste et réalisatrice, éclate dans cette comédie, pleine d’un charme impétueux, sur la perte des idéaux. (La Croix)

Cette comédie explosive de la théâtrale Judith Davis transmet une énergie redoutablement bénéfique pour repenser le monde. (Les Fiches du cinéma)

Dans les limites où il se trouve enfermé par les circonstances, et qui sont celles de ce qu’on pourrait appeler, de façon un peu générale, le "cinéma français de scénario", "Tout ce qu’il me reste de la révolution" est une réussite : par sa manière de lutter contre ces mêmes limites, avec une certaine combativité qui passe par l’humour et finit par emporter le morceau. (Libération)

Un film de Judith Davis
France - 2018 - 1h28
Soutien AFCAE
avec Judith Davis, Simon Bakhouche, Malik Zidi, Claire Dumas...

L'INVITE

Fils de médecin, il a été au siècle dernier clown dans les cirques, et même partenaire de Achille Zavatta, a failli le rester et vivre éternellement en caravane. Depuis, de Racine à Dubillard, il a fait l’acteur dans une trentaine de pièces et une vingtaine de films.

LES RENCONTRES