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Sous le célèbre Strip de Las Vegas, des milliers de sans-abris vivent dans un immense réseau de tunnels obscurs et insalubres. The Neon People s’intéresse à une poignée d’entre eux et décrit leurs conditions de vie. Mais aussi leurs espoirs.

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"L’idée de The Neon People re monte à 2016. Je traversais alors les États-Unis d’Est en Ouest pour les repérages de We Blew It. J’avais fait une halte à Las Vegas, dans le quartier historique, au nord de la ville, un quartier qui connut son heure de gloire dans les années 1960. C’était l’époque de Sinatra, de Dean Martin et du Rat Pack. Dans une contre-allée, j’ai aperçu un homme debout, avec des béquilles. C’était une image frappante, il était immobile, seul, en contre-jour, physiquement abîmé et j’ai compris qu’il s’agissait d’un sans-abri. Je suis allé le voir, nous avons discuté quelques minutes, c’était un vétéran du Vietnam, puis avant de partir, je lui ai demandé dans quelle rue il dormait. Il m’a alors répondu : Je ne dors pas dans les rues, je dors dans les tunnels..."

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" Des années plus tard, je me suis demandé ce qu’il avait voulu me dire précisément. Des tunnels? À Las Vegas? J’ai mené ma petite enquête depuis Paris, et très vite je suis entré en contact avec Matthew O’Brien, qui dans les années 2000, travaillait pour un journal local de Vegas. À l’occasion d’une enquête sur un meurtrier qui avait disparu des radars de police pendant quelques heures, O’Brien avait découvert, par hasard, l’exis- tence d’un gigantesque réseau de tunnels construit sous la ville pour lutter contre les inondations et totalement inconnu du grand public. Le tueur s’y était réfugié avant de ressortir à un autre endroit de la ville. O’Brien a alors arpenté ces tunnels pendant des années, a rencontré la population qui y vivait, leurs conditions de vie terribles tant d’un point de vue sanitaire que sécuritaire, et en a tiré un livre ( Sous Les Néons - Éd. Incultes - 2007 ). J’ai alors parlé de mon projet de faire un film sur ces gens-là à mon producteur, Alexandre Perrier (Kidam). Il fut tout de suite enthousiaste mais avant tout, il fallait qu’on réponde à une question cruciale : peut-on vraiment faire un film sur et dans ces tunnels ?"
- Jean-Baptiste Thoret, extrait du dossier de presse

" D'une poésie et d'une empathie renversantes. " Mad Movies

" Un documentaire passionnant." Positif

" La mise en scène toujours à bonne distance et adepte du temps long saisit plus qu’une parole mais bien une voix. Celle d’une Amérique fracturée de partout dont les récents films d’Ari Aster et PTA se sont fait l’écho halluciné. Passionnant. " Première

" D’un récit à l’autre, d’un personnage à l’autre, d’un destin à l’autre, ce grand film a valeur de mosaïque humaniste sur un underground fascinant où le visage creusé d’un individu fait jeu égal avec les grands espaces d’un pays mythifié par le cinéma : la nature de l’un interpelle la nature de l’autre (et vice versa) au sein d’un cadre où tout n’est que paysage mental et « désert du réel ». " Abus de ciné

" Un tableau prenant, oscillant entre esthétisme et compassion. " L'Humanité

" Jean-Baptiste Thoret signe un documentaire implacable sur les sans-abri qui tentent de survivre dans les tunnels situés sous les avenues luxueuses de la « ville du péché ». Glaçant. " Les Echos

" Le critique et réalisateur dresse un sidérant portrait de l’enfer de ceux qui habitent les tunnels de la ville américaine, dans des conditions à peine croyables. " Libération

" Un documentaire poignant. " Ouest France