Information du : 20/08/2025

Saison répertoire Cinéphare : Cycle histoire et cinéma

La nouvelle saison répertoire 2025/2026 démarre dans 23 salles du réseau Cinéphare ! Au programme trois cycles : Cinéma et Histoire (de septembre à fin décembre), un focus Kinuyo Tanaka (de janvier à fin avril) et une mini-rétrospective Sidney Lumet (de mai à fin août). On démarre donc par quatre films français qui, chacun à sa manière bien spécifique, s'attelle à mettre l'Histoire en image...

LE NOM DE LA ROSE

Un film de Jean-Jacques Annaud
avec Sean Connery, Christian Slater, Michael Lonsdale, Ron Perlman
France / Italie / Allemagne - 1986 – 2h10
César du meilleur film étranger

En l’an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l’Italie, le moine franciscain Guillaume de Baskerville, accompagné du jeune novice Adso, vient enquêter sur des morts mystérieuses qui frappent la confrérie. Le secret semble résider dans la bibliothèque, où le vieux Jorge de Burgos garde jalousement un livre jugé maudit.

« Le Nom de la rose était un pari suicidaire : l'adaptation d’un polar historique et théologique de plus de 500 pages se déroulant entièrement dans un monastère au Moyen Âge avec, dans le rôle principal, un acteur, Sean Connery, considéré à l’époque comme un has-been. Pas de quoi effrayer Jean-Jacques
Annaud, déjà réalisateur de La Guerre du feu, autre production atypique dont l’audace s’était avérée payante. À l’arrivée, Le Nom de la rose fut un flop outre-Atlantique mais triompha en France.

Un décor transalpin, des meurtres rituels, un érotisme brûlant, des écritures cryptiques, un moine en proie à des pulsions sexuelles contre-nature... Il n’y a ni gants de cuir ni armes blanches, mais Le Nom de la rose n’en reste pas moins un véritable giallo médiéval qu'on croirait parfois mis en scène par Sergio Leone, et ce dès le premier plan, où deux cavaliers découvrent la silhouette spectrale de l’abbaye au loin.

Dans ce Moyen Âge hanté par un froid glacial, une saleté repoussante et une cruauté inhumaine (La Chair et le Sang est passé par là), l’intensité des passions s’en retrouve décuplée et la Mort rôde à chaque recoin de couloir. Elle erre aussi dans le dédale du labyrinthe d’un donjon que la caméra d’Annaud explore avec avidité, épaulée par une direction artistique renversante.

Unique en son genre, Le Nom de la rose se redécouvre donc dans sa restauration 4K avec un bonheur absolu,enveloppé parle score mystique de James Horner. Elle reste le dernier exemple d’un spectacle à la fois captivant, populaire, ludique et intelligent, tel qu’il semble impossible d’en produire enFrance de nos jours» Mad Movies

LE PACTE DES LOUPS

Un film de Christophe Gans
Avec Samuel Le Bihan, Mark Dacascos, Vincent Cassel, Emilie Dequenne, Monica Bellucci
France / 2001 / 2h22

En 1766, le chevalier Grégoire de Fronsac, missionné par Louis XV, est envoyé dans le Gévaudan pour traquer et abattre une bête mystérieuse qui terrorise la région depuis deux ans, n'épargnant ni femmes ni enfants. Accompagné de Mani, son frère de sang, un indien Mohawk de la Nouvelle-France, Fronsac est rapidement confronté à l'hostilité des nobles de la région.

« Aux antipodes du film intimiste, Le Pacte des loups est pourtant un film intime, dans lequel Christophe Gans se livre autant, sinon plus, que dans une autobiographie filmée ou un journal intime. Si l’appréhension critique d’un cinéaste « traditionnel » se définit généralement par sa vision du monde, celle de Gans se résume à sa vision du cinéma, très précise et délimitée malgré son caractère foisonnant. Il en résulte une propension impressionnante à puiser dans l’histoire des formes cinématographiques, par une sorte de néo-maniérisme qui fonctionnerait davantage par l’accumulation et la distorsion que par la relecture.

La cinéphilie de Gans est inféodée à l’amour du cinéma de genre sous toutes ses déclinaisons, surtout les plus impures et excentriques (westerns et épouvante européens, films de sabre et d’arts martiaux chinois), et au cinéma hollywoodien classique et récent (Ford et Hitchcock sur un piédestal, mais aussi McTiernan et Cameron). Le Pacte des loups ne se réduit pas à un produit calibré pour séduire aussi bien les kids que la ménagère de moins de cinquante ans. Gans possède un véritable savoir-faire et des moyens techniques appréciables qui lui permettent de s’aventurer dans les contrées peu fréquentées chez nous du film d’aventures fantastique sans sombrer dans le ridicule ni craindre la comparaison avec ses modèles, qu’il transcende dans la surenchère, avec un côté « cinéma bis surbudgetisé » qui ne peut que nous plaire.

Trop délirant, trop fantasmatique pour répondre aux critères du bon goût et de la raison, Le Pacte des loups offre le reflet exact d’une énorme machinerie mise au service d’un rêve fiévreux de cinéphile pas très loin de l’adolescence, dont l’amour du cinéma populaire aurait accouché d’un film proliférant, généreux, naïf, véritable hymne au métissage. » Les Inrockuptibles

LA REINE MARGOT

Un film de Patrice Chéreau
avec Isabelle Adjani, Daniel Auteuil, Virna Lisi, Jean-Hugues Anglade et Jean-Claude Brialy
France / 1994 / 2h41
Grand Prix du jury et Prix d’interprétation féminine pour Virna Lisi au Festival de Cannes
Césars1994 : Meilleure actrice (Isabelle Adjani), Meilleure actrice dans un second rôle (Virna Lisi), Meilleur acteur dans un second rôle -Jean-Hugues Anglade), Meilleure photographie, Meilleurs costumes

Août 1572 : Marguerite de Valois, sœur du Roi Charles IX est belle, jeune et catholique. Pour renforcer la France, Catherine de Médicis, sa mère, la marie de force au protestant Henri de Navarre. Mais le massacre de la Saint Barthélemy est là qui s'annonce. Sacrifiée à la raison d'état, Margot va connaître cependant l'amour avec un autre Huguenot : le Seigneur de la Mole.

«Ce n’est pas vraiment du Dumas. Ce n’est peut-être pas non plus de l’Histoire. Mais, assurément, c’est du Chéreau. Du grand Chéreau (…) On part pour une grande fresque historique, et on tombe dans un feuilleton familial hallucinant. On peut compter sur Chéreau pour, comme il le dit, « rôder près des visages », et donner à ses personnages une densité physique qui fait si souvent défaut dans les films en costume ». Télérama

SI VERSAILLES M’ETAIT CONTÉ

Un film de Sacha Guitry
France / 1954 / 2h45
Avec Sacha Guitry, Daniel Gélin, Bourvil, Jean Marais, Gérard Philippe, Orson Welles, Edith Piaf...

L'histoire du château de Versailles, depuis Louis XIV jusqu'à nos jours.

En 1953, à 67 ans, Sacha Guitry s’attaque au plus grand film de sa carrière : 2 mois pour écrire le récit d’une demeure royale durant 3 siècles , 2 mois pour tourner à Versailles, 4 000 mètres de pellicule Eastmancolor, 100 personnages principaux, 100 secondaires, 100 petits rôles et 2 000 figurants. 1er film au box-office France de 1954 avec près de 7 000 000 d’entrées. Une contribution financière très importante à la restauration du château qui voit aussi affluer des visiteurs du monde entier. Un film encensé par le plus redoutable des critiques français : François Truffaut

CYCLE RÉPERTOIRE :
CINÉMA ET HISTOIRE

De début septembre à fin décembre dans 23 salles du réseau

Carhaix, Le Grand Bleu
06/09

Plougonvelin, Le Dauphin
09/09

Gourin, Le Jeanne d’Arc
sem du 10/09

Moëlan sur Mer, Le Kerfany
16/09

Guéméné sur Scorff, Ciné Roch
17/09

Etel, Cinéma La Rivière
19/09

Le Vauban II, St Malo
24/09

Quimperlé, La Bobine
28/09

Questembert, L’Iris
28 et 30/09

Carantec, l’Etoile
01/10

Loudéac, Le Quai des images
07/10

Redon, Le Cinémanivel
30/11

Arzon, La Locomotive
à dater

Belle île en Mer, Le Petit bal perdu
à dater

Groix, Cinéma des Familles
à dater

Le Faouet, cinéma Ellé
à dater

Plestin les grèves, Le Douron
à dater

Plougastel Daoulas, L’Image
à dater

Saint Brieuc, Le Club 6
à dater

Sarzeau, L'Hermine
à dater

Carantec, l’Etoile
03/09

Carhaix, Le Grand Bleu
04/10

Plougonvelin, Le Dauphin
07/10

Guéméné sur Scorff, Ciné Roch
08/10

Moëlan sur Mer, Le Kerfany
14/10

Le Vauban II, St Malo
15/10

Questembert, L’Iris
26 et 28/10

Etel, Cinéma La Rivière
27/10

Loudéac, Le Quai des images
04/11

Redon, Le Cinémanivel
07/11

Quimperlé, La Bobine
04/12

Arzon, La Locomotive
à dater

Belle île en Mer, Le Petit bal perdu
à dater

Gourin, Le Jeanne d’Arc
à dater

Huelgoat, Arthus Ciné
à dater

Groix, Cinéma des Familles
à dater

Plestin les grèves, Le Douron
à dater

Plougastel Daoulas, L’Image
à dater

Sarzeau, L'Hermine
à dater

St Renan, Le Bretagne
25/10

Plougonvelin, Le Dauphin
04/11

Carhaix, Le Grand Bleu
08/11

Guéméné sur Scorff, Ciné Roch
13/11

Moëlan sur Mer, Le Kerfany
18/11

Redon, Le Cinémanivel
21/11

Etel, Cinéma La Rivière
24/11

Loudéac, Le Quai des images
02/12

Le Vauban II, St Malo
10/12

Questembert, L’Iris
21 et 23/12

Arzon, La Locomotive
à dater

Belle île en Mer, Le Petit bal perdu
à dater

Callac, Cinéma Argoat
à dater

Gourin, Le Jeanne d’Arc
à dater

Huelgoat, Arthus Ciné
à dater

Le Faouet, cinéma Ellé
à dater

Plestin les grèves, Le Douron
à dater

Sarzeau, L'Hermine
à dater

Quimperlé, La Bobine
10/11

Redon, Le Cinémanivel
18/11

Le Vauban II, St Malo
19/11

Questembert, L’Iris
23 et 25/11

Plougonvelin, Le Dauphin
02/12

Carhaix, Le Grand Bleu
06/12

Moëlan sur Mer, Le Kerfany
09/12

Etel, Cinéma La Rivière
15/12

Guéméné sur Scorff, Ciné Roch
24/12

Arzon, La Locomotive
à dater

Belle île en Mer, Le Petit bal perdu
à dater

Callac, Cinéma Argoat
à dater

Gourin, Le Jeanne d’Arc
à dater

Huelgoat, Arthus Ciné
à dater

Plestin les grèves, Le Douron
à dater

Saint Brieuc, Le Club 6
à dater

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