Information du : 13/12/2018

Nous les coyotes

Fort remarqué à Cannes dans la sélection ACID, Nous les coyotes est un premier film plein de promesses. Sa co-réalisatrice Hanna Ladoul sera présente du 3 au 8 février pour évoquer le tournage à Los Angeles de ce récit d'émancipation tendre et ensoleillé,

Amanda et Jake ont la vingtaine et veulent commencer une nouvelle vie ensemble à Los Angeles. Rien ne se passe comme prévu pour le jeune couple. Leur première journée dans la cité des anges va les emmener de déconvenues en surprises d’un bout à l’autre de la ville.

Le rêve américain est notre pain quotidien. Happé par la puissance évocatrice de ce territoire à conquérir, Nous, les coyotes nous invite à suivre un jeune couple débarquant à Los Angeles pour y vivre son propre rêve. Leur désir d'émancipation, de réalisation de soi se confronte tout au long du film à la réalité brutale d'une société produisant autant d'illusions que de laissés-pour-compte. Alors comment continuer à y croire, comment continuer à s'aimer lorsque l'horizon s'obscurcit irrémédiablement ? C'est ici que le couple de cinéastes, comme en écho à leurs propres héros, par leur regard à la fois tendre et précis, nous offre peut-être la solution...

Et si plutôt que d'entrer en guerre contre le monde, il s'agissait plutôt de se laisser dériver jusqu'à sa marge afin d'y trouver refuge et réconfort ? S'engager vers cette destination demande d'abandonner ses certitudes, de détourner le regard de ce qui brille, de porter attention au fragile scintillement de nos désirs enfouis. Dans un même mouvement, les cinéastes français offrent par leur mise en scène un regard renouvelé sur l'esthétique du cinéma indépendant américain dont ils s'inspirent. Tout en assumant la filiation, ils s'en libèrent par un récit qui évite le piège des clichés éculés. Portés par la justesse des acteurs, ils s'attachent à restituer la poésie souterraine du territoire qu'ils filment. Vivre le monde de l'intérieur, en connaître ses règles ne suffit pas pour en saisir sa véritable nature. Il faut, comme semble le suggérer Nous, les coyotes, en arpenter les abords, prendre de la hauteur. Pour le réinventer.
- Texte de présentation de l'ACID

Les Inrocks : Le film d'une infinie justesse d'un couple de cinéastes ultra prometteurs (...) Au-delà de sa justesse descriptive, le film tire sa force de sa capacité à faire du cinéma à partir de presque rien, de l'anecdotique et du quotidien, des jeux de regards, des pas feutrés et des chuchotements. (...) [Les comédiens sont] dirigés à la perfection, ils concourent largement à la réussite du film, qui marque la naissance de nouveaux talents.

Le Monde : Nous les coyotes capte avec une certaine grâce ces moments suspendus où le changement opère par mouvements furtifs, sans que l’on y prenne garde. Comme si les réalisateurs avaient réussi à entrer dans le cocon où la chrysalide se prépare à devenir papillon. Ou comme s’ils guettaient sur l’horloge chaque poussée imperceptible de l’aiguille.

L'Humanité : Les plans sont magnifiques, les acteurs aussi. Les palmiers sont en toc. Sur la plage de Venice, le soleil dore rires et larmes. Et chose incroyable, c'est la poésie qui sauve.

Le Parisien : Un joli film sur la jeunesse et l’émancipation, dans un Los Angeles aux couleurs saturées de soleil.

L'Express : Tantôt ensoleillé, tantôt amer, le film bénéficie du talent et de la jeunesse pleine d'entrain de son duo d'acteurs, les prometteurs Morgan Saylor et McCaul Lombardi.

Ouest France : Les réalisateurs
Hanna Ladoul et Marco La Via offrent un regard tendre et précis sur un jeune couple confronté au rêve américain.

aVoir-aLire.com : Un premier long métrage attachant sur les mirages et espoirs du rêve américain, porté par deux jeunes interprètes inspirés.

Bande à part :
Sans cynisme ni angélisme, ce conte montre la paupérisation, la loi des séries, les rêves et les chutes dans la mégapole du tout est possible, du pire au meilleur. Avec une bienveillance dans la captation des visages entre béton et océan.

La Croix : Ce film porté par deux comédiens attachants, Morgan Saylor et McCaul Lombardi, vogue avec une fraîcheur indéniable loin des clichés sur l’American way of life et d’un Los Angeles de cinéma.

NOUS LES COYOTES

Un film d'Hanna Ladoul et Marco La Via
Etats-Unis - 2018 - 1h27
Sélection ACID Cannes 2018

L'INVITEE :
HANNA LADOUL

Née en 1990 à Bergisch Gladbach, Hanna Ladoul a suivit des études à Cannes puis Paris. Elle tourne avec Marco La Via un documentaire sur les femmes dans l’extrême-droite, Le Populisme au féminin. Le duo est parti tenter l’aventure à Los Angeles, expérience qui a nourri scénario de leur premier long-métrage, Nous les coyotes.

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