Information du : 20/03/2019

Dans la terrible Jungle

Du 23 au 26 avril nous recevrons Caroline Capelle, co-réalisatrice de "Dans la terrible jungle", non pas un documentaire sur des adolescents d'un centre spécialisé, mais un documentaire fait avec ces adolescents. Le résultat : un film plein de fougue, d'énergie et de joie qui déjoue nos attentes et nous invite à partager un temps le monde si singulier de ses jeunes héros et héroïnes.

Si la fonction du cinéma documentaire est d’inscrire durablement dans nos mémoires et nos pensées des destins qui ne sont pas les nôtres, Dans la terrible jungle y parvient avec grâce, élégance et humour. La raison ? Ses auteures ont tenté autre chose. Elles n’ont pas voulu rendre compte du handicap ni même expliquer quoi que ce soit. Elles ont eu envie de faire un film avec ces adolescents, et non sur eux ; un film dans lequel ils vivraient leur vie d’adolescents et rejoueraient pour la caméra des moments de leur quotidien.

Paradoxalement, ce regard distancié, amoureux des cadres bien composés et des scènes bien balancées est un formidable outil de rapprochement:déchargés des sentiments compassés, notre pensée libérée, le regard affûté, nous participons activement à la découverte d’un monde que nous connaissons mal mais dont nous nous sentons ainsi plus proches. Loin d’être déplacé, le souci esthétique ayant présidé à la confection de ce film ne surplombe pas son sujet, lui rendant au contraire une beauté confisquée.

- Jean-Louis Gonnet et Philippe Fernandez, cinéastes de l'ACID

Entre fous rires et émotion, "Dans la terrible jungle" est bien mieux qu'un grand frisson : c'est une révélation. (Positif)

Devant la caméra de ces jeunes Kervern et Delépine au féminin, ayant trouvé l’équilibre idéal entre pudeur et vérité, ces adolescents deviennent des héros enthousiasmants, révélateurs de la comédie humaine. (Télérama)

On l’aura compris, "Dans la terrible jungle" est avant tout un film plein de joie et d’énergie. Une fougue portée par tous ces "comédiens" en herbe. (Culturebox)

Dans ce petit théâtre fait de chamailleries, de doutes existentiels et de questionnements amoureux, chacun interprète son propre rôle, et fiction et réalité ne font qu’un. (Les Inrockuptibles)

Il faut voir ce film qui n’est ni un documentaire ni une fiction : ne serait-ce que pour ses acteurs adolescents, qui n’y sont ni vraiment eux-mêmes, ni seulement des personnages. Ils sont, comme le film, quelque part entre les deux, et ils sont très forts. (LIbération)

Singulier, musical et drôle, "Dans la terrible jungle" offre un autre regard sur le handicap en le dédramatisant sans éluder ses difficultés. (Le Journal du dimanche)

Porté par une énergie joyeuse, le film n’élude donc jamais une réalité violente. Mais sa poésie pudique le maintient en permanence sur ce fil ô combien ténu. (Première)

DANS LA TERRIBLE JUNGLE

Un film d' Ombline Ley & Caroline Capelle
France - 2018 - 1h21

Sélection ACID Cannes 2018

L’INVITÉE :
CAROLINE CAPELLE

Caroline Capelle est une photographe et réalisatrice née en 1988 à Calais. Elle a suivi un cursus nouveaux médias à la Faculté de Paris 8, puis est entrée à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (photo/vidéo) où elle réalise ses deux premiers court-métrages Et puis tout passe et Avec Manon. Elle sort diplômée en juin 2014. Depuis 2014, Caroline Capelle et Ombline Ley sont co-programmatrices pour le cycle Les Séances# (Collectif Nou).

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